top of page

A peine arrivés, sacs et autre matériel de campement posés, les participants sont déjà au travail pour construire « La ville des Terres ».

100% Récup: briques de terres, tasseaux de bois et tole ondulée en PVC seront les seuls matériaux disponibles aux 500 participants pour construire leurs abris éphémères.

Situé sur l’île Saint Denis (93), le spot est un terrain vague. Coincé entre l’échangeur de l’A86, un centre commercial et un chantier de logements, les lettres « BELLASTOCK » dominent le site.

Toutes les ressources sont utilisées sur le site.

Le village grimpe d’heure en heure et commence à prendre forme. Les participants doivent avoir au moins un toit avant cette première nuit pour dormir au sec.

Seul les choses essentielles ont été apportées par les jeunes architectes: de quoi dormir et passer de bonnes soirées.

Au préalable, les participants ont élaborés des plans de leurs abris.

Première nuit dans leurs abris de fortune. (Presque) tout le monde est au sec, la fatigue est présente après cette première journée chargée en huile de coude.

Leurs abris finis, certains ont déjà fait la fête la veille et sont encore bien dedans au petit matin.

D’autres sont déjà au travail, il reste quelques finitions. On coupe ce qui dépasse, on ajoute quelques éléments de déco, chacun personalise sa petite cahutte.

On marque son territoire. Les étudiants sont venus de toute la France. Ici Rennes: c’est bien connu, pas un seul festival sans un drapeau breton à l’horizon !

Ici c’est vaisselle géante. Les Bénévoles de Bellastock s’activent avec amour pour préparer le repas du midi pour afin que tout le monde puisse reprendre des forces.

De l’autre coté du pont, on s’active pour les autres activités que proposent le festival. Samedi soir c’est la teuf, et il faut désherber le terrain !

Les Bénévoles finissent de monter les structures qui accueilleront les conférences prévues pour l’ouverture au public le samedi.

Un vieux Jaccuzi de recup, quelques planches de bois : le « Jabbouzie » prend vie! Garanti 100% nature, Il est rempli d’un mélange de terre et d’argile.

Le village s’organise. Des rues apparaissent (ici la « Rue Stique »). Tout est quasiment finit, la ville des terres prends des allures de souks.

Soleil, musique, l’après-midi tout le monde se détend. Un terrain de badminton improvisé prend vie sous la bretelle de l’A86.

Ici, c’est partie d’échecs. Le plateau est composé de différentes terres pour avoir les nuances dans les cases. Les pièces sortent du four en terre cuite.

Créations en verre fondu.

Le collectif d’architectes (et bande de potes) SUPERFLUIDES ont implanté sur le festival l’espace « O’PLAISIR ». Au programme: détente en hamacs, massages mutuels à base de crème solaire, et bains chauds.

« Pas de chaussures dans les bains ! ».

Les bains sont chauffés à 45° par un système de flux d’eau passant dans radiateur bouillant inséré dans un four en terre (qui cuit également des pizzas, tant qu’à faire).

Ici, on hache sa buche avant d'aller dans le bain (chauffage participatif).

Le troisième jour commence, petit déjeuner pour tout le monde.

Musique zen balancée sur le site par « Radio Charrette » et cours de yoga général improvisé dans l’espace de méditation.

Les douches collectives aménagées, chauffées.

Pathé Cornichons, musique, alcool et fourrure.

Sortie du Jabbouzi. Les festivaliers remplis de boue, défilent sous le regard amusé du grand public.

L’observatoire, sponsorisé par Kronenbourg.

Dimanche: Le lever se fait tard, la nuit à été courte. Le festival est finit, c’est l’heure de la déconstruction. Briques, tasseaux, tôles … tout est récupéré afin de re servir.

Dernier bain et moment de détente, c’est l’heure de rentrer chez soi ! La fatigue et la nostalgie se lisent dans les yeux des festivaliers, le retour à la vie réelle va être dur …

bottom of page